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Fédor Nikititche, Romanoff-Jourieff et à son beau-frère, Boris F: Godounoff ».

(209) Annales de Nikon (t. VIII, p. 34).

(210) Fédor fit appeler Job, dans la septième heure de la nuit, pour recevoir l’Extrême-Onction, et mourut dans la neuvième heure de la nuit. On rapporte qu’il avait vu, en mourant, des Anges, etc.

(211) Livres des Degrés de Latoukhin. — Chronique de Morosoff, et Bär dit, que c’était la Tsarine Irène qui faisait venir chez elle beaucoup de sotniks et piatidicetniks, de la ville, et qu’elle les disposait par des promesses et par de l’argent à élire Boris pour Tsar.

(212) V. l’acte de l’élection de Boris, dans la Bibliothèque Russe (t. VII, p. 39 et 40). — Une autre copie de cet acte m’est parvenue par M. J. Jermolajeff. Les noms de tous les membres du Clergé et des Députés ecclésiastiques et séculiers y sont désignés.

(213) Dans les Chroniques, il est faussement dit qu’Irène, dès l’instant de l’enterrement de Fédor, ne voulut plus rentrer dans les appartemens du Palais, et qu’elle se fit conduire au couvent.

(214) Schèle (p. 451, 452) et de Thou (Histoire Universelle, t. CXX, p. 180) ; selon leur récit, Godounoff était présent à cette assemblée des Dignitaires et des Bourgeois, et après avoir déclaré qu’il ne voulait pas être Tsar, il alla rejoindre sa sœur. Mais l’acte d’élection dit, qu’il était déjà au couvent, lorsqu’on lui offrit la couronne.

(215) Livres du Rosrède. — Le Patriarche écrivit en