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écrite le 15 août 1592, de Kola, par nos ambassadeurs, Zvénigorodsky et Vassiltchikoff ; et la seconde, par le Tsar lui-même. Ces copies ont été obtenues des archives de Copenhague par M. le comte Nicolas Romanzoff.

(187) Affaires de l’Angleterre (no. 1).

(188) Si l’on doit ajouter foi à ce que dit Horsey, il éprouva la disgrâce de Fédor par une fausse dénonciation d’un de ses serviteurs, et les intrigues du premier diak, André Stchelkaloff (Notable bad man of that country) ; on l’accusait d’avoir mal parlé du Tsar à un diner chez lui (Voyez, A discourse of the second and third imployment of M. Jer. Horsey, Esq. sent from his Majesty to the Emperor of Russia, dans les papiers envoyés au comte de Romanzoff, du Musée Britannique, en 1817). Même les Anglais qui faisaient le commerce en Russie se plaignaient des tromperies de Horsey : par exemple, ayant obtenu de la Reine une sage-femme habile pour la Tsarine, il la retint quelque temps à Vologda et la fit repartir secrètement pour Londres (Voyez les mêmes papiers du Musée Britannique). Horsey arriva à Moscou le 15 août 1590, avec le titre d’Ambassadeur d’Élisabeth. L’année suivante la Reine écrivit à Fédor et à Boris pour s’excuser d’avoir choisi un pareil homme pour ses rapports avec le Tsar. En 1592 et 1593, la correspondance entre les Cours de Moscou et de Londres, se fit par l’entremise des négocians Anglais. En 1594, Élisabeth envoya à Moscou son médecin Marc Ridley, d’après le désir du Tsar, et le chargea de lui remettre une lettre très-amicale, dans la-