Page:Karamsin - Histoire de l'empire de Russie, Tome X, 1826.djvu/405

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

couvens voisins, on tirait continuellement le canon. Mais, comme les murs du Kremlin étaient éloignés d’environ trois verstes du champ de bataille, et que les couvens de Novospask et Simonof étaient aussi assez éloignés de celui de Donskoï, il est probable que nous ne fîmes que tirer sans pouvoir atteindre.

(152) Quelques Annalistes chroniqueurs disent que Boris avait ordonné d’empoisonner Grégoire Godounoff, parce qu’il refusait son consentement à l’assassinat de Dmitri ; mais il vêcut encore, remplissant les fonctions de Maréchal de la Cour, jusqu’à 1598. — Voyez la liste des employés dans la Bibliothèque Russe (t. XX, p. 67).

(152 bis) Job, Annales de Nikon (t. VII, p.341).

(153) Affaires de Pologne (no. 21. f. 184).

(154) Récits de la destruction de l’empire de Moscou.

(155) Affaires de Pologne (no. 23).

(156) Récits de la destruction de l’empire de Moscou.

(157) Livres du Rosrède. — Le jour du baptême, le Clergé, les Boyards et toute la Cour dinèrent chez le Tsar, sans aucune distinction de rangs ni de dignités. — Dans les affaires de Pologne et de la Grèce, il est dit que le Tsar envoya Triphon Korobelnikoff et Michel Ogarkoff porter aux Patriarches grecs cinq mille cinq cent trente-quatre florins d’Ongorsk et trois pièces d’or de Portugal, dont chacune était de dix ducats, et, outre cela, une quantité de zibelines, de martres, etc. Nous avons une description de ce voyage, mais qui n’est pas très-intéressante. — Voyez encore la Bibliothèque Russe (t. XII, p. 425).