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preinte d’un objet qui n’existe plus pour nous ; nous y entendons comme l’écho d’une voix qui ne résonne plus ; nous y trouvons la fraîcheur de sentiment que l’homme perd avec les années, et les nations avec les siècles. On connaît la chanson sur le tsar Ivan (247).
« On voyait naître la gloire de la ville de Moscou ;
On voyait naître aussi la tyrannie du Tsar terrible.
Son coup d’essai dans les armes fut la prise de Kazan ;
Et ce fut en passant qu’il s’empara d’Astrakhan ».
On voyait naître aussi la tyrannie du Tsar terrible.
Son coup d’essai dans les armes fut la prise de Kazan ;
Et ce fut en passant qu’il s’empara d’Astrakhan ».
Sur le fils d’Ivan condamné à mort :
« L’astre terrestre va tomber ;
La bougie, faite de la cire la plus pure, va s’éteindre ;
Nous allons perdre le Tsarévitche ».
La bougie, faite de la cire la plus pure, va s’éteindre ;
Nous allons perdre le Tsarévitche ».
Voici celle sur un guerrier qui va mourir dans un stèpe sauvage, sur un tapis étendu auprès d’un feu qui s’éteint :
« Le sang coule de ses plaies sur la cendre brûlante ;
À sa tête se trouve un crucifix ;
À sa droite est son glaive acéré ;
À sa gauche son arc détendu,
Et à ses pieds se tient son fidèle coursier.
En mourant il dit au coursier :
Lorsque je mourrai, ô mon coursier fidèle !
Couvre de terre mon corps blanc,
Au milieu de ce vaste désert ;
À sa tête se trouve un crucifix ;
À sa droite est son glaive acéré ;
À sa gauche son arc détendu,
Et à ses pieds se tient son fidèle coursier.
En mourant il dit au coursier :
Lorsque je mourrai, ô mon coursier fidèle !
Couvre de terre mon corps blanc,
Au milieu de ce vaste désert ;