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tribuer 1547—1551. au bonheur de la Russie par tous les moyens que Dieu avait mis à sa disposition, il prouva la nécessité de perfectionner les lois, afin de contribuer au maintien du bon ordre, et soumit à l’examen du clergé, le code ainsi que les articles d’une charte, Réglemens d’une charte. Jurés. d’après laquelle on était tenu de choisir, dans chaque ville ou district, un ancien et un juré, pour juger les affaires conjointement avec le gouverneur ou ses adjoints, comme cela s’était pratiqué jusqu’alors à Novgorod et à Pskof. Quant aux centeniers et autres employés qui devaient être choisis également par la confiance publique, ils avaient à s’occuper des affaires des villages, pour éviter tout acte arbitraire de la part des fonctionnaires du tzar, et procurer au peuple les moyens de faire écouter ses réclamations. Ces nouvelles et sages institutions de Jean furent confirmées par l’approbation de l’illustre assemblée.

Réglemens de l’Église. Cependant les opérations de cette espèce de concile n’étaient pas encore entièrement terminées. Après avoir réglé les affaires d’État, le tzar proposa au clergé de faire le même travail pour celles de l’église, c’est-à-dire, de réformer une partie de ses cérémonies ; de corriger les livres de piété, gâtés par d’ignorans écrivains, de donner aux ecclésiastiques un caractère propre à devenir