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saires ; que la cavalerie, qui avait beaucoup souffert de la famine sous Astrakhan, périt dans sa retraite, partie noyée, partie exterminée par les Russes ; qu’il n’en est pas même retourné deux mille à Constantinople. Tout cela n’est pas vrai, comme nous le voyons. Ce qui est certain, c’est que Kassim avait conservé à peine le tiers de ses troupes (voyez Affaires de Turquie, no. 2, feuille 70). D’après l’assertion des Anglais qui se trouvaient alors à Astrakhan, le nombre des Turcs et des Tatars de Crimée allait jusqu’à soixante-dix mille (voyez la nouvelle édition de Hakluit’s, Navigations, etc., p. 444).

(39) En 1562, le gouvernement de Lubeck avait écrit à l’okolnik Pierre Golovin, de vouloir bien intercéder auprès du tzar en faveur de la ligue anséatique (voyez Willebrant, Chron., et Peterburg, Journal, t. IV, p. 142).

(40) Voyez t. VIII de cette histoire, p.… Jenkinson était encore à Moscou en 1561, et en 1566 il achetait, pour Jean, des pierres précieuses et des soieries de Perse (voyez Hakluit’s, Navigations, p. 384 et 418).

(41) Il est dit : For every pound one dingo or halfpenie (Hakluit’s, p. 427) ; mais peut-être faut-il lire par poud (poids russe de quarante livres). Pour une fabrique de fer il fallut donner aux Anglais quelques dessiatines (deux arpens l’une) de bois, de cinq à six verstes de circuit (environ une lieue et demie de France). Ils présentaient au trésorier des marchandises légères, et une liste de celles qui étaient plus pesantes ; le trésorier, après avoir choisi ce qui pouvait plaire au tzar, leur rendait le reste pour vendre. À l’égard de la maison des Anglais à Moscou, il est dit dans un endroit : Their house at Mosco ; which house I granted them at S. Maxims at the Mosco ; et dans l’autre : At S. Maxims in ihe Zenopsky and other their houses in the