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même avait voulu épouser une princesse allemande ; qu’en Russie on témoignait à Fürstemberg toute la considération imaginable, et qu’il avait auprès de lui trois prédicateurs de la confession d’Augsbourg. Jean Taube et Ellert Kruse furent faits prisonniers par les Russes en 1560 et entrèrent au service du tzar, environ en 1567.

(21) Voyez Mosskov Chronica de Petreus, p. 252. Il dit que cette église luthérienne construite en bois était à la distance de deux verstes de la ville de Moscou.

(22) Dans la lettre de Zenge. Ein anders Regiment solt im Lande werden.… Darwider (contre je ne sais quel impôt onéreux) sich vill seiner Undersassen von den grossen Herren gesetzet hetten, deren er (le tzar) will umbpringen und ettliche von ihren Guttern an andere Orter versetzen.

(23) Nous ignorons à quelle époque.

(24) Voyez Taube et Kruse.

(25) Oderborn, Joannis Basilidis vita, p. 283. — Guagnini Rer. polon., 11, 249. — Taube et Kruse, 206. D’après Kolch (voyez Liefl. Gesch. 280), les parens et les dignitaires du tzar avaient réellement formé le projet, vers l’an 1568, de se livrer au roi Sigismond ; dans leur nombre se trouvaient le prince Vladimir Andréïévitch et le prince Michel Temgroukovitch, l’un cousin et l’autre beau-frère du tzar ; le prince Michel, tourmenté par sa conscience, découvrit le complot au tzar, qui, ayant livré à une mort effroyable tous les coupables, avec leurs femmes, leurs enfans et leurs domestiques, ordonna même de détruire, dans leurs maisons et dans leurs terres, tout le bétail, jusqu’aux chiens, aux chats et aux poissons : s’appuyant sur Hennig, Kolch ajoute que, « dans ce massacre, deux frères, au nombre des autres bourreaux de Jean,