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tiques dont le devoir est d’instruire les hommes par la parole et l’exemple. »

2o. « On veillera sévèrement à ce que les livres sacrés ne soient pas remplis de fautes ; à ce que les saintes images soient des copies fidèles de celles anciennes venues de Grèce, ou de celles peintes par André Roublef ou autres fameux artistes qui s’occupent de ce saint ouvrage ; leurs talens, leur vie exemplaire les rendent, aux yeux du tzar et des évêques, dignes de s’en occuper : que l’estime générale soit leur récompense ! »

Suivant les ordonnances relatives aux chants d’église, à la messe, aux matines et aux vêpres, où il est dit :

3o. « Personne, parmi les princes, boyards ou chrétiens zélés, ne devra entrer dans une église la tête couverte, à la manière des Mahométans. Il est défendu d’apporter dans le sanctuaire ni bière, ni hydromel, ni pain, excepté le pain bénit. Qu’à jamais soit aboli l’usage absurde de placer sur l’autel les coiffes ou membranes avec lesquelles naissent quelques enfans. »

4o. « Les abus et le scandale détruisent les mœurs du clergé. Que voit-on dans les monastères ? Des hommes qui y cherchent le re-