Ainsi, tous les jugements sur la finalité de la nature qu’ils soient esthétiques ou téléologiques, sont Soumis à des principes a priori qui appartiennent proprement et exclusivement au jugement, parce qu’ils sont des jugements simplement réflexifs et non déterminatif$. Aussi se rapportent-ils à la critique de la raison pure (prise dans son acception la plus générale), dont les derniers ont besoin plus que les premiers, puisque, laissés à eux-mêmes, ils poussent la raison à des conclusions qui se peuvent perdre dans le chimérique (Ueberschwangliche), au lieu que les premiers exigent une recherche pénible, pour empêcher seulement qu’ils ne se restreignent eux-mêmes, d’après leur principe, uniquement à ce qui est empirique, et ne détruisent ainsi leurs prétentions à une valeur nécessaire pour tout le monde.
Toute introduction d’un traité consiste ou dans une théorie préliminaire, ou dans l’introduction à la théorie même, réduite en un système dont elle fait partie. La première espèce d’introduction précède lâ doctrine, la seconde n’en doit être que la conclusion, pour lui assigner, suivant des principes fondamentaux, sa place dans l’ensemble des théories auxquelles elle se rapporte en vertu des principes communs. La première est une introduction propédeutique, la seconde une introduction encyclopédique.