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LA RELIGION DANS LES LIMITES DE LA RAISON

Hearne (capitaine Samuel). Voyageur anglais (1745-1792). Embarqué à onze ans sur les vaisseaux du roi, puis bientôt au service de la Compagnie de la baie d’Hudson, fit des expéditions nombreuses sur le continent nord-américain et nous en a laissé la relation dans un ouvrage publié à Londres (1 vol. in-4, avec figures et cartes) et traduit en français (Paris, 1795) sous ce titre : Voyage du Fort du prince de Galles, dans la baie d’Hudson, à l’Océan septentrional, entrepris par l’ordre de la compagnie de la baie d’Hudson, dans les années 1769, 1770, 1771 et 1772, et exécuté par terre, pour la découverte de mines de cuivre, d’un passage au nord-ouest, etc.
Hobbes (Thomas). Philosophe anglais, né à Malesbury en 1588, mort à Hardwick en 1679.11 fit ses études à l’Université d’Oxford, se consacra au préceptorat ― se lia d’amitié avec le P. Mersenne, écrivit tout d’abord des ouvrages de philosophie politique : Éléments de la loi naturelle et politique (1640) ; de Cive (1642) ; le Léviathan (1654) ; puis le De Corpore (1655), De Homine (1656). Sur la fin de sa vie, il composa Béhemoth, qui est une histoire des causes de la guerre civile en Angleterre — une Histoire ecclésiastique, et son Autobiographie en vers latins. Hobbes est un disciple de Bacon.
Lavater (Jean-Gaspard). Célèbre phrénologue et philosophe suisse (1741-1801). A publié sur la religion des ouvrages en prose et en vers. Nous citerons ses Cantiques sacrés et la Nouvelle Messiade, et aussi les Vues sur l’Éternité ou Considérations sur l’état de la vie future.
Malebranche (Nicolas). Prêtre de l’Oratoire, philosophe français, disciple de Descartes. Né à Paris en 1638 et mort en 1715.
Mendelssohn (Moses). Philosophe allemand, né à Dessau en 1729, mort à Berlin en 1786. Ses principaux ouvrages sont : les Entretiens philosophiques (1755). Lettres sur les Sensations (1755). Phédon ou l’immortalité de l’âme (1767).
Michaelis (Jean-David). Célèbre orientaliste et théologien protestant, né à Halle en 1717, mort en 1791. Outre d’innombrables ouvrages sur la langue et le fond des livres de la Bible, surtout de l’Ancien Testament, il a écrit des livres de philosophie, Nous citerons le Droit mosaïque (Francfort, 1779, 6 vol.), l’Introduction à la lecture des livres du Nouveau Testament (Göttingue, 1782, 2 vol.), la Morale philosophique (éditée par Stäudlin, 2 vol., Göttingue, 1792).
Moore (Francis). Voyageur anglais qui séjourna en Afrique dans la, Gambie (1730-1735), remonta le fleuve sur un parcours de deux cents lieues et observa les mœurs et les usages des nègres de cette contrée. À son retour, il publia à Londres (1738) son Voyage dans les parties intérieures de l’Afrique, contenant une description de plusieurs nations qui habitent le long de la Gambie, dans une étendue de 600 milles. II augmenta ce livre dans la suite des Voyages de Stibbs et de Leach dans la Gambie. Traduit par Lallemand (Paris, 1804).
Newton (Isaac). Mathématicien, physicien, astronome et philosophe anglais, né à Woolsthorpe en 1642, mort à Londres en 1727. Il fut le créateur de la mécanique céleste. Les Principes mathématiques de philosophie naturelle (1687) sont, après les Révolutions célestes de Copernic, le monument le plus considérable de la Science moderne. Sa théorie de la gravitation universelle a exercé une influence incalculable.