lante par le fait seul que cette récompense est comme soudée au devoir, par des considérations
théoriques. — Comme on le voit, c’est bien un plan d’ensemble, ainsi que Kant l’écrivait à Stäudlin (1)[1], que développent les Critiques et le traité de la Religion, dans l’unité la plus parfaite de la pure philosophie. C’est pour cela qu’il nous a paru nécessaire de donner de ce dernier livre une traduction nouvelle où nous avons consciencieusement travaillé à rendre la pensée de Kant avec précision et clarté. Nous souhaitons que sa lecture aide les « hommes de science » à mieux pénétrer le kantisme et montre aux « hommes de croyance » qu’une philosophie qui fonde la Religion sur la Raison est, comme l’a dit Hannequin, « une alliée, et non une ennemie ».
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- ↑ (1) Lettre du 4 mai 1798.