Les italiens et les Français se distinguent surtout, selon moi, entre tous les autres peuples de l’Europe, par le sentiment du beau ; les_Allemands, les Anglais et les Espagnols, par celui du sublime. Quant à la Hollande, c’est un pays où ces sentiments délicats se font peu remarquer. Le beau lui-même est ravissant et nous touche, ou bien il est riant et nous charme. La première espèce de beau a quelque chose du sublime, et l’esprit dans le sentiment qu’il en a, est pensif et ravi ; dans le senti-
(1) Mon but n’es( nullei_nen ~de peindre enli~rement les ~aractères dê ! l » l1âllons, mais seuWmentd’M4flll&ser qllélques a-ails qui expl’imént l~H ~1sent ! m~nts, è..’~gard d~ ; subl}me et· dp.be.~l-’~ e~f ~s~1tlJ1 voir qu1il ne faut pas exiger d’une esquisse de ce genre une parlaité exaotltude, que Dl » *& ne ehèrcholls : nohnllldàles’quo dans. la foule des indi, vidus qui <>n, t ·des. rrélt ; ut~ons.à_ q~~ seq.Ji~ !’! lls pl’5 délicats·, et qu’il n’y a point de nations oû on ne trouve des individus qui réunissent tes plus.exdUentes qualills dé · cette.itspèce. C’est pourquai une critjque qui tomb_e par hasard sur un peup, le ne doit blesser ·personne, car chacun peut renvoyer la balle à son voisin. Quant à la qÙestion de· satuir si cœ ·dlfféreJ1ces qui sépareat lœ nations sont accideo&elles et dépendeat des circonstances et des différentes sortes de gouvernement ; ou si ·elles so·~t nécessairement auacb霒au : œiaal1, jt.1n’: a1-point ·kJJ : il.’1111, occuper ici,… ·, •. :