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AVANT-PROPOS DU TRADUCTEUR.




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Depuis le commencement de ce siècle, c’est-à dire depuis l’époque où quelques écrivains, M. Villers, M. de Tracy, M. de Gérando, madame de Staël (1)[1], appelèrent sur Kant l’attention de la France, sa doctrine n’a cessé d’exciter l’intérêt des penseurs, mais il s’en faut qu’elle soit à cette heure

  1. (1) La Philosophie de Kant, par M. Charles Villers, est de 1801. La même année parut, traduit du hollandais, l’Essai d’une exposition succincte de la critique de la raison pure par Kinker, et ce petit ouvrage, remarquable par sa clarté, mais un peu superficiel, fournit par M. de Tracy le sujet d’un mémoire lu à l’Institut le 7 floréal an 10 (Mémoires de l'Institut national, sciences morales et politiques, tome iv, p. 544). Il est curieux de voir comment Kant fut accueilli en France par un illustre disciple de