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sophe aurait laissé là par inadvertance (Kst. 4. B., p. 435, 14).

(12). p. 135. — Vaihinger dit que ce qui précède et le je ne de la phrase suivante doivent nous porter à intervertir l’ordre de cette proposition et à traduire : « La synthèse de la reproduction est donc inséparablement liée à la synthèse de l’appréhension ». (Kst. 4. B., p. 456, 19). B. Erdmann, par contre, tire argument du je ne pour ne rien changer au texte de Kant (Anhang, p. 42, 2).

(13). p. 135. — Riehl propose de remplacer reproductive par productive, car cette synthèse est la seule qui se rapporte aux actes transcendantaux du Gemüth (Kst., 5. B., p. 268).

(14). p. 141. — Vaihinger fait, remarquer que, le § 15 ne parlant pas de l’identification des catégories avec les formes du jugement, il doit y avoir ici une inadvertance et qu’il faut lire : (§ 10). (Kst., 4. B., p. 457, 29).

(15). p. 154. — B. Erdmann dans sa troisième et quatrième éditions intercalait das ist entre Categorien et vor : « c’est-à-dire antérieurement… » ; mais il le supprime dans la cinquième édition (Berlin, G. Reimer, 1900) comme contraire au sens. Kant, d’après lui, ne fait jamais rapporter l’unité synthétique de l’aperception à des choses en général, tandis que le rapport des catégories à des choses en général est une supposition de la déduction transcendantale (Anhang, p. 49).

(16). p. 137. — Vaihinger propose de remplacer immöglich par möglich : « de telle sorte qu’il fût possible ». On ne voit pas bien pour quelle raison (Kantst. 4 . B., p. 456, 22).

(17). p. 162. — Cette phrase est peu claire. Riehl propose d’ajouter mit der Zeit… et und, et de lire par conséquent : « Au moyen de ce pouvoir, nous relions le divers de l’intuition avec le temps, d’une part, et, d’autre part, avec la condition de l’unité nécessaire de l’aperception pure. » Il se réfère pour cela, abstraction faite de ce que la phrase, suivant la manière habituelle de lire, est mal construite, à ce que Kant dit un peu plus haut : « Toute conscience appartient tout aussi bien à une aperception pure qui embrasse tout, que toute intuition sensible, en tant que représentation, à une intuition pure intérieure, c’est-à-dire au temps » (Kantst., 4. B., p. 268).

(18). p. 165. — Comme Vaihinger, nous croyons que diese renvoie à nature et non à sensibilité. Aussi le disons-nous explicitement dans le texte, en traduisant diese par « la nature » (Kantst., 4. B., p. 436, 23).

(19). p. 178. — Vaihinger propose de lire : imagination reproductrice, au lieu de productrice (Kantst. 4. B., p. 468, 36).

(20). p. 179. — Dans cette phrase : « Comme le temps n’est que la forme de l’intuition, par conséquent des objets comme phénomènes, ce qui en eux correspond à la sensation est la matière, etc… » Wille propose : « n’est pas la matière ». Manifestement, d’après lui, Kant voulait écrire le contraire de ce que porte le texte (Kantst. 4. B., p. 448, 1). — Dans cette même phrase B. Erdmann fait remarquer qu’on doit conserver ses deux sens au mot Gegenstand et qu’à diesen (en eux) correspondent les objets comme choses en soi (Anhang, p. 53).