Page:Kant - Critique de la raison pratique (trad. Picavet).djvu/22

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
xii
AVANT-PROPOS DE LA SECONDE ÉDITION

Réforme ou même écrits par des catholiques et des réformés du xvie et du xviie siècle. On passera ensuite aux philosophes du XVIIIe siècle, — qu’il sera utile de faire précéder par Bayle — à Hume et aux Écossais, à Voltaire et à Rousseau. Pour Kant lui-même, il sera bon de lire une première fois son œuvre morale (n. 4, p. 306) dans l’ordre suivant : Métaphysique des mœurs, avec le Projet d’un traité de paix perpétuelle et le Traité de pédagogie ; Fondements de la Métaphysique des mœurs ; Religion dans les limites de la Raison pure ; Critique de la Raison pure ; Critique de la Raison pratique. Après une seconde lecture dans laquelle on s’attachera à l’ordre chronologique : Raison pure (1781) ; Fondements de la Métaphysique des mœurs (1785) ; Raison pure (2* édition, 1787) ; Raison pratique (1788) ; Religion (1793) ; Métaphysique des mœurs (1797), et qui pourra être complétée par celle des autres ouvrages de Kant, de ses commentateurs ou des historiens de la philosophie, on sera à peu près assuré d’avoir compris, dans son ensemble et dans ses détails, la morale kantienne et l’œuvre qui en est la partie essentielle[1].

F. P.

La 3e édition a été l’objet d’une revision fort attentive. Je prie les lecteurs, pour tout ce qui concerne les origines de la morale kantienne, les rapports du monde intelligible et du monde sensible, les notions de liberté, de Dieu et d’immortalité dans les doctrines chrétiennes, de se reporter à l’Esquisse d’une histoire générale et comparée des philosophies médiévales, spécialement aux chapitres 11, III, V, VIII, IX.

François Picavet.

La 4e édition a été revue avec soin. Le renvoi à ÏEsquisse se complète par le Roscelin annoncé sur la couverture, par une Histoire générale et comparée des Philosophies médiévales dont le 1er volume ne tardera pas à paraître, par un volume Pour l’histoire des philosophies et des théologies médiévales.

F. P.
Paris, le 1er août 1912.
  1. Pour l’appréciation, voir surtout les articles de MM. Boutrouz et Brochard, cités p. 298.