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AVERTISSEMENT

produite MM. Rosenkranz et Schubert, et celle que nous avons traduite. S’ils n’ont pas suivi celle de 1820, la troisième, c’est, disent-ils, qu’elle n’était qu’une reproduction de la seconde, avec des fautes de plus. Les éditeurs de 1833 avaient égaiement suivi la seconde édition[1].

Les divers morceaux qui constituent l’appendice ne sont pas moins remarquables par l’humour et par toutes les autres qualités qui distinguent l’esprit de Kant que l’ouvrage principal. Ils mentaient d’autant plus d’être traduits et mis à leur place qu’un certain nombre ont aujourd’hui, par le temps de spiritisme qui court, un vrai mérite d’actualité.

La Lettre sur Swedenborg fut publiée pour la première fois par Borowski dans la Biographie de Kant, d’après le manuscrit original. Elle parut ensuite dans les Mélanges donnés, en 1807, par Tieftrunk chez Nicolovius (t. IV, p. 362-370). Il est intéressant, dit M. Schubert, auquel nous empruntons ces renseignements bibliographiques et d’autres parties encore, de comparer la marche circonspecte, presque incertaine de Kant, lorsqu’il doit donner un jugement demandé sur des phénomènes racontés par lui-même et dont il s’était enquis depuis peu, et le jugement très déci

  1. V. les Kleine anthrop.-praktische Schriften, p. xvi-xviii par F.-W. Schubert.