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de l'empire de l'esprit. 463

accès épikptiques (pourvu que ce ne soit pas chez les enfants et chez les femmes), qui n'ont pas la force de résolution suffisante), ainsi que la goutte, réputée incurable; je suis certain, dis-je, que toutes ces affections pourraient être diminuées dans chaque nouvel accès et insensiblement guéries par la ferme résolution d'en détourner l'attention (4).

3° Du boire et du manger. Dans l'état de santé et pendant la jeunesse, ce qu'il y a de plus convenable par rapport à la jouissance, quant au temps «t à la quantité, c'est de consulter simplement son appétit (la faim ou la soif). Miis au nombre des faiblesses inséparables de la vieillesse est une certaine habitude d'un genre de vie éprouvé et reconnu salutaire; savoir, de passer tous ses jours comme l'on en a passé un ; principe diététique le plus favorable pour une longue vie, mais avec cette réserve pourtant qu'on tte prenne rien contre son appétit. — L'appétit se refuse dans la vieillesse, surtout chez les hommes, à prendre des liquides en abondance (à manger trop de soupe ou de boire trop d'eau); il s'accommode mieux, au contraire, d'une nourriture solide, de boissons excitantes, telles que le vin, pour favoriser les mouvements vermiculaires des intestins (qui, parmi tous les autres organes, semblent avoir le plus de vie propre, puisque, si on les extrait encore chauds du ventre d'an animal, H qu'on les divise, ils rampent comme des vers, dont on peut non seulement sentir, mais même entendre le travail), et «n même temps pour porter dans la circulation ces particules qui, par l'excitation qu'elles y produisent, sont favorables au «ours du sang dans les ventes. Mais chez les vieilles gens, l'earu met plus de temps, 1er»-qu'elle est une fois mêlée au sang, à parcourir le long trajet

(1) V. note finale septième.