REMARQUE* EXPLICATIVES. 257
aux souffrances du siècle, sous la puissance suprême des hommes du monde. — 11 n'y a donc place que pour la constitution civile. La religion ( dans sa manifestation * ), comme croyance aux dogmes de G Église et à la puissance des prêtres, cette aristocratie de la constitution religieuse, · laquelle peut être aussi monarchique (papale), ne peut être ni imposée ni enlevée au peuple par aucune puissance civile ; et Ton ne doit pas (comme cela se pratique dans la Grande-Bretagne à l'égard de la nation, irlandaise) exclure les citoyens des services publics et des avantages qui en résultent, parce qu'ils ont une. religion différente de celle de la cour. Mais, quand certaines âmes croyantes et pieuses, pour participer à la grâce que l'Église leur promet, même après cette vie, font une fondation à perpétuité, au moyen de laquelle certaines terres doivent devenir, après leur mort, la propriété de G Église, et que G État prête foi et hommage à G Église sur tel ou tel point ou même en tout, afin d'obtenir, par l'effet des prières, des indulgences et des expiations, le lot que promettent dans un autre monde les serviteurs de l'Église (les prêtres), institués pour cela, une fondation de ce genre, soi-disant faite à perpétuité, n'a en aucune façon un tel caractère, et l'État peut, quand il le veut, se débarrasser de ce fardeau que l'Église lui a imposé. En effet, l'Église n'est elle-même autre chose qu'une institution fondée sur la foi ; or, quand l'illusion qu'engendre cette opinion se dissipe aux yeux du peuple
» in der Ermhêmunç.
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