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que le legs est devenu la propriété de l'héritier institué, et que supprimer une disposition de ce genre {corpus mysticum) serait enlever à quelqu'un le sien.
Les établissements de bienfaisance pour les pauvres, les invalides et les malades, qui ont été fondés surles finances de G État (les hôpitaux) sont sans doute perpétuels1. Mais, si Ton consulte l'esprit plutôt que la lettre de la volonté du testateur, des circonstances peuvent se présenter qui conseillent la suppression des fondations de ce genre, du moins dans leur forme. — Ainsi l'on a trouvé que les pauvres et les malades (excepté ceux de l'hôpital des fous) étaient mieux soignés et à meilleur marché, lorsqu'on leur distribuait des secours (proportionnés aux besoins du moment), au moyen desquels ils pouvaient s'établir, comme il leur plaisait, chez leurs parents ou d'autres personnes de leur connaissance, que quand, — comme dans l'hôpital de Greenwich, — on les recueillait dans des établissements magnifiques, munis d'un personnel coûteux, mais où ils perdaient une partie de leur liberté. — Or on ne peut pas dire dans ce cas que l'État frustre le peuple qui a droit à la jouissance de cette fondation ; il lui vient plutôt en aide, en choisissant des moyens plus sages pour la conservation de sa santé.
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