Page:Kant - Éléments métaphysiques de la doctrine du droit.djvu/442

Cette page n’a pas encore été corrigée

240 DOCTRINE DU DROIT.

à-dire la division métaphysique, peut aussi être tétra-chotomique \ puisque, outre les deux membres simples de la division, il y a encore deux rapports dont la pos­sibilité exige un examen particulier, savoir ceux qui résultent des conditions restrictives du droit, d'après lesquelles l'un s'unit à l'autre. — Le concept d'un droit réel d'espèce personnelle doit être éliminé sans autre information ; car un droit d'une chose sur une personne ne se conçoit pas. La question maintenant est de savoir si le rapport inverse ne peut pas davantage être conçu, ou si le concept d'un droit personnel ? espèce réelle non-seulement ne renferme aucune contradic­tion, mais appartient nécessairement (comme concept donné à priori par la raison) au concept du mien et du tien extérieurs, c'est-à-dire si Ton peut, je ne dis pas traiter de toutes façons les personnes comme des choses, mais les posséder d'une manière analogue, et sous plusieurs rapports se conduire avec elles comme avec des choses. II· Jostlncailoa êm eoneept **¦» droit personnel «•«•pète réelle. Une courte et bonne définition du droit personnel d'espèce réelle est celle-ci : « C'est le droit qu'a l'homme d'avoir comme chose sienne ' une autre per-

1 Tetraehotnie,

   * AU dos Seine, littéralement comme le sien. — Kant explique dam la note suivante le sens qu'il attache ici à cette expression que je traduis par on équivalent, ne pouvant la traduire tout à fait littéralement:

« Je ne dis pas non plus ici : d'avoir une personne comme die mêini§e [comme mienne] (en prenant la forme adjective), mais comme das Meine