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DEUXIÈME SECTION


hypothétiques expriment la nécessité pratique d’une action possible comme moyen pour obtenir quelque attire chose que l’on désire (ou qu’il est possible que l’on désire). L’impératif catégorique serait celui qui nous représenterait une action comme objectivement nécessaire en elle-même, indépendamment de toulo autre fin.

Comme toute loi pratique nous représente une action possible comme bonne et par suile comme nécessaire pour un sujet capable d’agir par raison, tous les impératifs sonl des formules déterminant l’action qui est nécessaire d’après le principe d’une volonté bonne en quelque façon. Dans le cas où l’action ne serait bonne que comme moyen pour quelque attire chose l’impératif serait hypothétique. Si clic nous est représentée comme bonne en elle-même et comme devant être le principe nécessaire d’une volonté conforme en ellemême à la raison, alors l’impératif est catégorique.

L’impératif médit par conséquent quelle est celle de mes actions possibles qui sérail bonne ; il représente la loi pratique dans son rapport avec une volonté qui n’accomplit pas immédiatement une action pour cette seule raison qu’elle est bonne, soit que le sujet ne sache pas toujours qu’elle est bonne, soit que le sachant il ait des maximes opposées aux principes objectifs de la raison pratique.

L’impératif hypothétique dit seulement qu’une action est bonne en vue de quelque fin possible ou réelle. C’est un principe pratique problématique dans le premier cas, assertorique dans le second. L’impératif catégorique qui déclare une action objectivement nécessaire on elle même, indépendamment de toute intention el de toulo fin étrangère, quelle qu’elle soit, à la valeur d’un principe pratique apodictique*.

1. Possible ou réelle : t* Dans le 1 cas où vous désireriez atteindre |

telle fin, ce qui esl possible, employé/ tel moyen ; V vous ib’sire*,