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FONDEMENTS DE LA MÉTAPHYSIQUE DES MŒURS.


l’apprécier en lui-même, avec toute la rigueur convenable sans avoir aucun égard à ses conséquences. : La méthode que j’ai adoptée dans cet écrit est celle qui semble la plus convenable lorsque l’on veut s’élever analytiquemenl de la connaissance vulgaire à la détermination du principe suprême de cette connaissance et ensuite par une voie synthétique redescendre de l’examen de ce principe et de ses sources jusqu’à la connaissance vulgaire où il trouve son application. Les divisions de l’ouvrage seront donc les suivantes :

I. Première section. — Passage de la connaissance inorale de la raison vulgaire à la connaissance philosophique.

H. Deuxième section. — Passage de la philosophie morale populaire à la Métaphysique des mœurs.

111. Troisième section. — Dernier pas qui nous élève de la Métaphysique des mœurs à la Critique de la Raison pratique pure’.

— i. Dans la première section, Kant part du concept du devoir tel qu’il se révèle naturellement à toute conscience humaine, et il montre la nécessité de découvrir le fondement de ce concept.

Dans la seconde section, Kant détermine le concept d’impératif catéfrorique, et découvre par une anayse toute logique ce que contient

ce e ncepl. Il s’élève ainsi de la philosophie populaire a la métaphysique des mœurs.

Enfin, dans la troisième section, il aborde la question qui doit faire l’objet de la Critique de la Raison pratiqué : Comment un impératif catégorique est-il possible, et comment démontrer que ce concept n’est pas illusoire ?