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TROISIÈME SECTION


la raison seule fournit lo fondement objectif 1.

Pour quo nous puissions vouloir ce quo la raison seule prescrit à un être raisonnable affecté par une sensibilité, il faut bien que la raison ail le pouvoir de nous inspirer un sentiment de plaisir ou do satisfaction quand nous accomplissons notre devoir, il faut, par conséquent qu’elle ait uno causalité grâce à laquelle elle puisse déterminer la sensibilité d’une manière conforme à ses principes. Mais il est absolument impossible de comprendre, c’est-à-dire d’expliquer a priori, comment une pensée pure, qui ne contient en ellemême rien de sensible, peut déterminer uno sensation do plaisir ou do peino ; carilyalàune espèce de causalité dont nous ne pouvons rien déterminer a priori, non plus que do toulo autre causalité, et au sujet de laquelle nous no pouvons quo consulter l’expérience. Mais, comme celle-ci ne peut nous donner aucun rapport de cause à effet qui ne relie deux objets de l’expérience et qu’ici c’est la raison pure qui doit être, au moyen do pures idées (qui no peuvent fournir aucun objet pour l’expérience), la causo d’un effet qui se manifeste dans l’expérience, il en résulte qu’il nous est absolument impossible à nous autres hommes d’expliquer comment et pourquoi l’universalité de la maxime considérée comme loi et par suite la moralité peuvent nous intéresser. Mais une clioso est bien certaine c’est qu’elle ne doit pas la valeur qu’elle a pour nous à ce

. i. Kant se demande, dans la Critiqua de la Raison pratique (De » mobiles de ta Raison pure pratique), comment une loi non phénoménale peut déterminer une volonté phénoménale. Il montre

Sue la volonté d’un être sensible, ont la raison n’est pas, par sa nature même, conforme à la loi, a besoin d’être stimulée par un sentiment. C’est ce sentiment (sentiment de la valeur) que Kant appelle

ici intérêt. Mais, pour que la volonté ne devienne pas nétéronome, il faut que ce mobile, nue cet intérêt, ait sa source dans la loi elle-même. Mais comment comprendre qu’une loi crée un mobile, capable d’agir sur une volonté empirique, sans porter atteinte a la causalité naturelle, se demande Kant dans les lignes qui suivent, et i vrai dire il ne répond pas à celte question. :