Ce chiffre suffit-il à combler les vides causés dans les rangs des quatre années japonaises depuis le commencement des hostilités ? Les rapports officiels des commandants de divisions donnent les résultats suivants :
Passage du Yalou, 29 avril-1er mai
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1 000 |
Combat de Nanchan (ou Kintchéou), 26-27 mai
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4 000 |
Combat de Télissé, 14-15 juin
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1 000 |
Combat de Tachichiao, 24-25 juillet
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1 000 |
Bataille de Liaoyang, 26 août-4 septembre
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18 000 |
Bataille du Tchaho, 10-18 octobre
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15 000 |
Total | 40 000 |
Aucune indication concernant les pertes n’a jamais été fournie par le général commandant l’armée d’investissement de Port-Arthur (1re, 9e, 11e divisions). Bien plus, on a apporté un soin tout particulier à empêcher tout renseignement provenant de cette partie du théâtre des opérations d’être communiqué au public. On ne compte plus les procès intentés aux journaux japonais et étrangers de Kobé, de Yokohama et de Tokio pour les informations les plus inoffensives concernant l’armée du général Nogui, tandis qu’on s’est montré extrêmement tolérant pour les nouvelles provenant des environs de Liaoyang. Un exemple frappant de l’intransigeance du quartier