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V

Ô Madone si triste au vitrail,
Écuyer regretteur du bercail,
Je vais, vous regardant en mon âme,
Belle aux douces lèvres de corail.

Écuyer, qui souffrez en votre âme
Des douces plaintes de quelque dame,
Du chagrin des manoirs effacés,
Restez oisif, exempt de mon blâme.

Douceur de mes songes effacés.
Madone, diras-tu c’est assez
À mes misères des longues routes ;
Dans quelques ans, je serai cassé.