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Si je meurs
moissonné par la vie,
fauché par la durée,
si je meurs
d’avoir oublié l’heure
aux détroits tristes de la vie,
si la mort
étend sur moi le manteau pauvre,
si je meurs
couché sur un large bouclier,
mon cœur battra de toi.

Si je vis
par les parcs énamourés,
si je vis