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VIII

Sur la ligne sèche de ta beauté, j’inscris
qu’harmoniques les lignes aux sections d’or
dont nul ne connaît la raison d’être
et dont l’effort aux incertaines manières d’être
reste sans voile
et sans que la requête ardente d’humain puisse connaître
en quelle coupelle, de par quel dieu temporaire, en son être
Telles naquirent ces lignes,
et sous les coloris de la nuit et de la nue et de l’aube,
plus dignes du regard que les étoiles
et les instincts sauveurs de la vie,
ces lignes
dressent leur petit temple infini dans ma vie
et que tel phénomène, en ma conscience, survit.