Page:Kahn - Premiers Poèmes, 1897.djvu/108

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

VOIX AU PARC

L’inflexion des voix chères qui se sont tues.
Paul Verlaine.

Fugaces sont les temps d’aimer ; pertinaces les sautillements de petite serve de qui tu ennoblis le regard.

Le long ennui des esclavages, et des luttes sourdes et de la faiblesse. Sa pauvre ironie mauvaise est sans sourire ; un peu de pitié pour l’éternelle captive, la vouée aux chutes mal élues.

Après la crise et le calme, dans le silence momentané, écoute ses voix, les voix de ton autrefois, en toute sérénité.