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LE VERS LIBRE

France, cette Revue qui a commencé presque comme la Vogue, qui a grandi comme la Revue des Deux-Mondes et qui enfin vient d’entrer un peu à l’Académie Française.

À ces poètes se sont joints, et toujours apportant des nouveautés de rythme et d’idées, toute cette autre jeune pléiade des Vildrac, A. Mercereau, Arcos, G.-Ch. Cros, André Spire, Fernand Divoire, Castiaux, Martin-Barzun, Georges Gaudion, Louis Mandin et leurs amis ardents et pleins de talent qui s’unissent fraternellement à leurs aînés dans la largeur même du principe.

C’est l’adhésion de ces jeunes groupes qui fortifie notre confiance dans l’avenir, comme ce sont les paroles de sympathie qu’ils nous ont apportées à propos de nos poèmes qui nous font croire que notre temps n’a pas été tout à fait perdu.

D’autres encore viendront qui apporteront, qui doivent apporter du neuf, qui doivent servir la cause de la liberté esthétique, et nous les attendons, et certes je ne serai pas le dernier à m’en réjouir !