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La cavalerie ressentait, de ce fait, comme un éloignement pour une dynastie, dont les pronostics et les appréciations se révélaient infirmes, presque insanes ; mais l’infanterie, en majeure partie, plus solidement attachée par ses opérations à l’intangible et inaliénable prêt à l’État, conservait sa solidité et sa foi tout entière. Elle entraînerait certes par la tenue de son dévouement les escadrons, dont les capitaines devaient bien en somme, se communiquer que quelques défaites ne sont pas la ruine totale, et que pour empêcher la ruine totale, le meilleur et le moins dispendieux des moyens était de charger, pour tous les nobles principes dont ils héritèrent. Aussi, lorsque dans des rues de ville de province, les bandes indisciplinées des sans travail menaçaient d’utiliser contre le pouvoir toutes les menues armes qu’on peut distraire de la vie, telles que cercles de fer du pied des arbres, revolvers, coups de poings métalliques, etc…,