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avec Siegfried Gottlob, tant évocatrices de semblables déambulations dans l’impossible, l’avaient laissé terrifié du défilé de tant de chimères et, par contagion, presque dormeur : éveillé. À ces heures on l’eût nommé Grand Mogol avec des protectorats bien assis, sur continent nouveau à l’instant même découvert, qu’il ne se fut nullement étonné, et eût dès l’abord travaillé à installer irréprochablement et partout ses services administratifs ; l’ardeur de son royal cousin, de Niederwaldstein, le volcanique projetataire, l’avait gagné, et c’est de bonne foi qu’ils s’étaient engagés l’un à l’autre, mis leur main dans leur main, avaient apposé leurs signatures sous des conventions écrites, et s’étaient perdus dans l’Atlantide des promesses verbales.

Le phantasme de Siegfried Gottlob : que le grand souverain du Niederwldstein allât, comme dans les classiques apothéoses des plafonds, dans un char miraculeux de clarté,