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Un préposé devait, quand un nombre requis de personnes lui avaient remis une surtaxe, faire jouer les grandes eaux et vider dans un réservoir les cataractes d’un déversoir. À ce laps, les amateurs n’ayant pas encore fait corps, les désolés compagnons de gypse avaient plutôt la semblance d’arder de polydipsie et ce fit de la peine au spectateur attiré d’autre part par la chambre des horreurs.

La chambre des horreurs, malgré la redondance de son illustrat, et son but de frapper à l’esthétère le commis et le tâcheron en joies de fêtes, n’était qu’une salle brune, entourée de vitrines où des masques de plâtre et des mains alternaient leurs blafardes préparations ; c’était, selon la notice, les faces et les mains criminelles de ceux qui avaient échiné, assommé, des jugulateurs, des trousseurs, de ceux de la hache, du surin et de la drogue.

Un savant criminaliste italien avait fourni