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tein, composées de patriotiques Junkers, possédés du besoin de se refaire des longues privations de la victoire, furent défrayées par les caves du grand palais, et aussi par les réserves de ce petit palais. Le patriotisme général est beaucoup plus beau que le patriotisme local, il nous coûta peut-être la vie de plusieurs jeunes gens, qui suivirent d’enthousiasme les élites du Niederwaldstein, montés à leurs frais sur leurs propres chevaux et soldés de leur propre poche ! mais, vous le savez, le patriotisme ne compte pas ses dépenses. Les très peu nombreux qui revinrent furent honorablement rentés ou pensionnés, sauf en cas de libéralisme ; on ne jouait pas avec le feu. Alors ces souvenirs de Napoléon qu’on avait d’abord conservés ici, en témoignage de son glorieux passage, en reliques, ci une chemise de nuit, une dragonne qu’il remplaça dans notre cité, et ses minuscules pantoufles, attestant aux