Page:Kahn - Le Roi fou, 1896.djvu/121

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

cer. » Sparkling avait bien envie d’indiquer, en tirant la chose de loin, qu’un souci si net d’établissement ne pouvait émaner que des perfides conseils de l’homme le plus tristement positif du pays, le ministre qui ne connaissait au monde que finances, détestant par nature même, les caractères bien sincères, comme celui de Sparkling. Et franc, avec gaieté, il eût demandé si le souverain n’avait pas fait, bien près de lui, quelque dangereuse, au moins inopportune confidence. Il tenait son bonhomme dans ce cas ; mais si courte méditation fut tranchée. « Je n’en puis rien augurer de bon, ces tracasseries m’ennuient, c’est pour les éviter que vous me voyez à cette heure à pied, dans les rues : J’ai quitté la place ; mais puisque vous êtes là, vous allez me la raisonner. Elle vous écoute ; votre aimable et enjoué caractère, en même temps solide, je me plais à le reconnaître, lui agrée ; vous avez sur elle une bonne