jusque-là avec celui de la Grèce, de l’Égypte et du Moyen-Âge, se sentit à son tour convaincu — c’est le charme de Marcel Bing qui avait opéré — et le Japon et la Chine entrèrent chez lui : ses bronzes sont bien connus et notamment le groupe doré Weï des deux boddhisatwas, qui, après sa mort, entra au Louvre. La Chine rejoignait de même le Japon chez M. Curtis, chez Henri Rivière, deux de nos plus anciens amateurs, qui apportèrent dans leurs choix nouveaux la même finesse d’œil qu’on avait déjà admirée en eux ; chez Lucien Henraux, qui devait nous quitter trop tôt, et chez son frère Albert, et moi-même je n’hésitai pas à introduire dans mes vitrines de poterie japonaise et coréenne des pièces Tang et Soung, qui ne s’y trouvèrent certes pas déplacées. Cependant, et comme pour mieux marquer l’unité des arts de l’Asie, c’est à l’Orient musulman archaïque que
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