pas ces choses pour être en spectacle aux hommes : sinon, vous n’aurez pas la récompense de votre Père qui est dans les cieux. »[1]
XVI. Nous devons être humbles, serviables pour tous et doux ; voici les leçons qu’il nous donne à ce sujet : « Si l’on vous frappe sur une joue, présentez l’autre ; si l’on vous enlève votre tunique, ne retirez pas votre manteau[2]. [2] Celui qui se met en colère sera puni par le feu. Si quelqu’un vous force à le suivre pendant un mille, suivez-le pendant deux. Que vos bonnes œuvres brillent devant les hommes, afin que, les voyant, ils admirent votre Père qui est dans les cieux.[3] » [3] Il ne faut pas user de violence, et Dieu ne veut pas que nous imitions les méchants, mais il nous engage à employer la patience et la douceur pour arracher les hommes à l’avilissement des mauvaises passions. [4] Nous pourrions vous citer comme exemples beaucoup de ceux qui ont vécu parmi vous. Ils ont renoncé à leurs habitudes de violence et de tyrannie, vaincus par le spectacle journalier de la vertu de leurs voisins, par la vue de l’étrange patience de leurs compagnons à supporter l’injustice, par l’expérience acquise dans les relations avec eux. [5] Le Christ nous ordonne en ces termes de ne jamais jurer et de dire toujours la vérité : « Ne jurez pas : si c’est oui, dites oui ; si c’est non, dites non. Le surplus vient du malin. »[4] [6] Voici comment il nous apprend que nous ne devons adorer que Dieu seul : « C’est ici un très grand commandement : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu et tu le serviras lui seul de tout ton cœur et de toutes tes forces, lui, le Seigneur Dieu qui t’a