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VII.

Encouragements donnés aux éleveurs par la Confédération et les Cantons.


Grâce à une loi fédérale concernant l’amélioration de l’agriculture par la Confédération, il est accordé chaque année aux cantons des subsides pour primer les verrats et les boucs. Ces subsides fédéraux s’élèvent au même chiffre que les prestations cantonales.

Dès que les concours sont terminés, l’autorité cantonale envoie au Département fédéral la liste des animaux primés, en indiquant la race, le manteau et l’âge des animaux, le montant de la prime cantonale et de la prime fédérale, ainsi que le nom et le domicile du propriétaire.

Les animaux primés ne peuvent être soustraits à la monte publique, dans l’espace d’une année à partir du concours.

Le paiement des primes fédérales et cantonales ne peut s’effectuer que si les animaux primés sont présentés, en vue du contrôle, au concours de l’année suivante.

Le montant de ces primes pour les boucs varie selon les cantons de 10 frs., au minimum, à 50 frs. au maximum.

La plupart des cantons se sont déjà mis sur les rangs pour profiter des avantages offerts par la Confédération, et nous ne pouvons que les féliciter de cette excellente initiative.

Dans quelques communes des cantons de Berne, Soleure et St-Gall il existe même des syndicats pour l’élevage de la chèvre.

Toutefois ce qui serait à conseiller pour les règlements de ces concours, c’est de ne pas trop restreindre la limite d’âge, on peut facilement primer un sujet au delà de 4 ans, comme c’est le cas actuellement, pour les motifs que nous avons signalés au chapitre précédent. Au fur et à mesure que l’espèce s’améliorera on devra être plus sévère au sujet des races, de manière à arriver le plutôt possible à en diminuer le nombre, et surtout à éviter ces croisements qui ne peuvent être que nuisibles au perfectionnement de l’espèce caprine.