Page:Julmy - Les Races de Chèvres de la Suisse, 1896.djvu/46

Cette page a été validée par deux contributeurs.

faut), front et mufle larges, chanfrein bien découpé, oreilles fines et légères, la poitrine sera bien développée, large et profonde ; chez les chèvres qui restent quelques étés dans les écuries, la poitrine souffre beaucoup et ne tarde pas à se rétrécir.

L’encolure sera plutôt courte et bien musclée sans jamais être trop massive, cette partie du corps tend toujours à devenir grêle chez la chèvre, d’où l’expression « cou de chèvre » pour désigner un cheval ou une vache au cou trop mince. Il faut éviter autant que possible de laisser accentuer ce défaut.

Le dos doit être horizontal, les côtes arrondies, le creux du flanc peu apparent ; la croupe, surtout longue, large et peu inclinée, les cuisses relativement bien musclées ; poils fins et serrés, aplombs irréprochables. Les membres courts sont préférables pour les alpages.

La tétine sera bien développée avec des trayons réguliers et gros, sans être trop pendants. Si les tétines pendantes n’offrent pas d’inconvénients à l’écurie, elles sont par contre un embarras pour les chèvres qui doivent pâturer sur les hautes montagnes, et sont exposées, à de graves accidents.

Comme la tétine ne devient pendante qu’avec le temps, ce sont précisément les animaux âgés qu’on choisira pour la stabulation d’été.