AVANT-PROPOS xv
M. John Gyand-Carlcrct, auteur de l’excellente Histoire de la Caricature en Allemagne, en Autriche, en Suisse ; et M. Eiuerich Kastner, le grand collectionneur )vagnérien de Vienne, m’a été pareillement d’un précieux secours. En général, tous les directeurs de journaux de caricatures ou de publications satiriques se sont montrés des plus aimables, aussi bien ceux de France : du Charivari, du Triboulct, etc., que les éditeurs allemands, comme ceux du Kikeriki et du Floh, à Vienne ; comme AI M. Braun et Schneider, des Fliegende Bketter, à Munich ; comme M. Heck, de Vienne, pour les portraits-charges de Gustave Gaul, etc., etc. M. A. Hofmann, propriétaire du Kladderadatsch, de Berlin, à défaut de caricatures dans le corps même de ce journal, mettait à ma disposition toute une brochure humoristique : Schulze et Millier à l’Anneau du Nibelung, dont les plaisants croquis sont dus au principal dessinateur de cette feuille célèbre, M. W. Schol^. Le Punsch, de Munich, m’a été aussi très utile à consulter pour le temps du séjour de Wagner dans cette ville ; mais j’adresse ici mes remerciements à un journal disparu, à un auteur mort, car l’année iNjS a vu s’éteindre à la fois cette feuille satirique et son rédacteur-dessinateur, Martin Schleich.
Si je rentre en France, il m’est dou.x de remercier M, Charles Nuitter pour son obligeance accoutumée à m’ouvrir les Archives de l’Opéra, puis mon ami Georges Charpentier, qui possédait les originaux de certains dessins^ comme le portrait de Renoir ; MM. Charai’ay frères, qui m’ont communiqué un portrait essentiel, et surtout tel autre de mes amis, dont la bibliothèque jvagnérienne, plus fournie encore que la mienne en articles, gravures ou documents originaux, était toute à ma disposition. Du reste, par scrupule d’historien, j’ai toujours indiqué très exactement — quand je l’ai pu troui’er — l’origine des pièces, portraits et caricatures qu’il me paraissait bon de reproduire ; et de même, j’ai successipement noté au courant du récit tous les ouvrages qui m’avaient été le moins du monde utiles dans mon travail. J’aurais eu mauvaise grâce à passer sous silence les différents livres français oit il avait été déjà parlé de ce rare génie, et, plutôt que d’en négliger un seul, il m’a plu de les nommer tous sans faire ici métier de critujue et sans discerner entre leur plus ou moins de valeur : cela, d’ailleurs, saute aux yeux.