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DE L’EMPEREUR JULIEN.

Τύνη δὲ ὀιωνοῖσι τανυπτερύεσσι κελεύσις
Πείθεσθαι, τῶν οὐτι μετατρέπομ’, οὐδέ ἀλεγ’ ιζω.
Ἐιτ’ ἐπὶ δέξἰΐωσι, πρὸς ἠῶτ’, ἠηλίοντε,
Ἐιτ’ ἐπ’ ἀριστερὰ, τοιγε ποτὶ ζόφον ἠερόεντα.
Ἡμεῖς δὲ μεγαλοιθο Διος πειθὼμεθα βουλῆ,
Ὄς πᾶσι θνητοῖσι, καὶ ἀθανάτοισιν ἀνάσσει
Εἰς ὀιωνὸς ἀριστὸς ἀμύνεσθαι περὶ πὰτρης.

Tu vero me præpetibus parere jubesque
Auguriis, quæ sperno equidem, quia vana videtur
Seu dextra spectentur aves, Phaetontis ad ortum,
Sive sinistra petant obituri limina solis.
Concilio magni Jovis at nos fidere oportet,
Quem penes est hominum divumque æterna potestas.
Optimum id auspicium est patriam pugnando tueri.

Hom. Iliad. lib. 5.

Depuis la destruction totale du paganisme, il n’est plus question de la divination par les oracles, par les victimes, & par les haruspices; elle n’est fondée que sur la magie, c’est à dire sur un pacte direct avec le diable. Ces conventions démoniaques commencerent à perdre beaucoup de leur crédit, au renouvellement des sciences en Europe ; & quoique peu de temps après, Luther assurât qu’il avoit eu âne très-vive dispute avec le diable, & lui avoit jeté son ecri-

toire à la tête, plusieurs Savans n’ajouterent pas beau-coup de foi à cette bataille singuliere entre le diable

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