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210 REFLEXIONS


internes bien faines ? on auroit dû en conclurre qu’elle avoit mangé de mauvais foin.

La divination des augures & des haruspices se faisoit par le vol, par le chant des oifeaux, par la manière dont ils mangeoient. Tout cela étoit fi ridicule, que Ciceron difoit, qu’il ne eomprenoit pas comment deux augures pouvoient fe rencontrer fans te mettre à rire. S’il fattoit en croire un auteur luthérien ; noa Cardinaux devroient également rire, ioriqu’iis font des procenions pontificales dans tes ruM de la Rome moderne, qu’ils cherchent à égaler autant qu’il leur eA poniMe à l’ancienne, en adoptant toutes tes cérémonies païennes. Ex hac y~~tMem~ eeK~etw< !<M, troH~/at ! ~aat ta te~tOMM c&M~MtMm ritus publicarum ~ece~ea«M< : a~M~MM~ma, ~’tmpa’MfmH<nMt~<’nj, <g’M%*e<Mtet&Ntf~ ~eat~tt~Hf~otMt, «tM<M Ho~ imitari MF«~)tt ~M~ ad MB~MK~M MC~<P~atOtM, MM~HM m~perte ~fet~ oa~eats~. Comment, de precip. dMn. gêner. Gafparo Pacero. pag. 237. Il paro !t que des le temps d’Homère les gens fages & les grands guerriers ne faifoient pas plus de cas des augures, qu’en firent dans la fuite bien des generaux grecs & romains. He~or répond fort durement Polydamas, qui par la crainte des augures vouloit empêcher le combat ; il lui dit, que le meilleur augure & le plus véritable ordre de Jupiter c’eN : de défendre vaillamment la patrie ; qu’il s’embarraffoit peu d’ailleurs de voir voler des oiseaux a sa droite, ou à sa gauche.

Τύ-