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DE L’EMPEREUR JULIEN. 201


des orateurs de l’ancienne Grece. On fait que malgré les foins, que tesRuiles fe font donnés depuis Pierre I, pour faire fleurir chez eux les arts & les sciences, & malgré les progrès qu’ils y ont faits, il y a encore quelque nuance entre un Mosovite d’aujourd’hui,,& un Athénien d’autrefois.

47 τὴν δὲ ἀλήθειαν οὐκ ἔνεστιν ἐκ ψιλοῦ ῥήματος, ἀλλὰ χρὴ τι καὶ παρακολουθῆσαι τοῖς λόγοις ἐιαργὲς σημεῖον ὃ πιστώσεται γενόμενον τὴν εἰς τὸ μελλὸν πεποιμένην ποραγόρευσιν. Car il ne suffit [...] dans l'avenir.

Rien n’Aoit fi incertain que ces marques aSnr~es, que Julien demandait comme une certitude de l’< comptilfement fatnr d’une prediSion. Il n’y avoit que la force des préjuges qui pût perfaader qu’il exiftoit de pareilles marques puHqn’on voyoit très fouvent la preave du contraire. Lorfque cela arrivoit, ceux qui étoient prévenus en faveur de la vérité de la divi* dation difoient, que ce’ n’etoit pas la faute de la certi~ tude des marques qu’eUe donnoit, mais celle de ceux qui ne les aboient pas bien obfervees.Lc rienfonge n’é. toit jamais une fuite de l’art, mais toujours l’ignorance de celui qui le pratiquoit. Ceux qui croyent encore aujourdui à la divination & à FaHrotogie judiciaire tiennent le même langage. Il c& vrai que les Savans les plus éclairas n’ajoutent pas plus de foi aux aSnTances des aftrologues & des devin : que les phiioiophes anciens qui s’étoient eieves au deBus des pré’juges de tearSecie, ne leur en accordoient. H y avoit, ii :i’ut en convenir, quelques phUo<bphe~ qui admettoient la diMaatifn ; les differents siecles,

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