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XI
P R E L I M I N A I R E.

ces publiques, pour servir à l’ornement des Villes, & pour rappeller dans la mémoire de ceux qui les voyoient, combien avoit été grand l’aveuglement de leurs Ancêtres, & combien étoit puissante la grâce qui les avoit délivrés de cet aveuglement.

Continuons d’examiner les avantages que le Pere Petau trouve dans la publication des ouvrages de Julien & rendons l’Apologie de ma Traduction plus convaincante, par les sages réflexions de cet habile Jesuite. Les Ecrits,[1] dit-il, de l’Empereur Julien contiennent les usages, les mœurs, & la discipline de l’ancienne Eglise. C’est avec fondement, que ce savant Théologien fait cette utile observation : car sans vouloir entrer dans

une
  1. Præterea veteris Ecclesiæ mores, & Chrstianorum disciplinam eadem Juliani scripta continent : quorum ritus & consuetudines, licet invidens, & obtrectans, adeo suspexit, uti dignos judicaret, quos, si posset, in suas partes imitando transferret. id. ib.