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forme rare à cause de l’amphibologie ; mais il n’a pas de formes correspondant à quadruple, quintuple, etc. Au lieu de ces formes, il se sert des locutions : Qwate fèyes pus, cinq fèyes pus, quatre fois plus, cinq fois plus, etc.

Par contre, il a plus de noms de nombre collectifs que le français. Car s’il emploie les formes paire, hûtaîne, dihaîne, dozaîne, qwinzaîne, vingtaine, trintaîne, cintaîne, etc., analogues aux formes françaises correspondantes, il peut encore ajouter le suffixe aîne (qui se prononce ) à tous les adjectifs numéraux cardinaux.

Ex. : Sîhaîne, sèptaîne, nouvaîne, trazaîne, etc.

Un millier se traduit par on mèye, et une centaine le plus souvent par on cint.