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Le onzième jour du même mois était l’anniversaire de la naissance du gouverneur, qui entrait dans sa quatre-vingtième année. Sa maison fut bientôt remplie d’une foule de visiteurs, qui vinrent lui présenter leurs compliments et leurs félicitations. Le vieillard leur donna un repas splendide pour célébrer à la fois l’anniversaire de sa naissance, et la cérémonie où l’on baigne le nouveau-né, lorsqu’il a atteint son troisième jour.

« Seigneur, disaient les convives, en vous voyant obtenir un second fils dans un âge aussi avancé, il est aisé de juger que votre corps n’a rien perdu de sa vigueur, et que vous arriverez à la dernière période de la vieillesse. »

Mais cet événement, qui faisait le bon-