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choisit les présents de noce, et prit un calendrier pour trouver un jour heureux. Cependant il craignait que son fils ne mît des obstacles à l’union qu’il projetait. Or, comme c’était dans la ferme que s’étaient faites les fiançailles, ce fut là aussi que s’accomplit le mariage. Le soir des noces, c’était vraiment un spectacle touchant que de voir le vieillard et sa jeune épouse. Le passage suivant, tiré d’une pièce galante faite à cette occasion, expliquera mieux ma pensée.

« D’un côté, c’est un vieillard à cheveux blancs, couvert d’un vêtement de crêpe foncé ; de l’autre, une jeune fille avec sa chevelure noire et ondoyante, et riche de toilette et d’attraits. La plante