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temps de plus qu’à l’ordinaire. Un jour qu’il avait du loisir, il sortit l’après-midi pour faire le tour de sa propriété, et jouir en se promenant de l’aspect varié des sites champêtres. Soudain, il voit venir une jeune personne accompagnée d’une vieille dame à cheveux blancs. Elle se dirigea vers une pièce d’eau, et, se penchant sur le bord, se mit à laver des vêtements, et à les battre sur une pierre blanche et polie. Quoique cette jeune fille fût vêtue comme une simple villageoise, son visage brillait d’une fraîcheur et d’une grâce modeste qui faisaient oublier son humble condition.

« Sa chevelure était d’un noir luisant[1]

  1. Les passages marqués de guillemets sont écrits en vers.