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monie. Li-sou, tenant dans sa main une épee d’un grand prix, marchait en soutenant le char.

Quand on fut arrivé à la porte Pé-yé-men, toutes les troupes de Tong-tcho restèrent en dehors, et il entra sur son char, accompagné seulement d’une vingtaine d’hommes. Tong-tcho, voyant que Wang-yun et ses amis gardaient, l’épée à la main, les portes du palais, fut glacé de crainte et interrogea Li-sou.

« Que veulent tous ces hommes armés ? »

Li-sou ne répondit point.

Tout à coup les roues du char furent enlevées.

« Le brigand est ici ! s’écria Wang-yun, où sont mes soldats ? »

Des deux côtés, sortent une centaine