Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 3.djvu/45

Cette page a été validée par deux contributeurs.

tchan : « Wen-heou, lui dit un cavalier qui le suivait, pourquoi pleurez-vous en regardant dans le lointain ? »

Liu-pou se retourne et reconnaît Wang-yun. « C’est à cause de votre fille ! »

Wang-yun, faisant l’étonné : « Ce n’est pas d’hier que je vous l’ai donnée en mariage : quoi ! général, elle n’est pas encore votre épouse !

— Ce vieux scélérat de Tong-tcho la possède depuis longtemps. »

Wang-yun, cachant sa figure : « C’est se conduire comme une bête brute ! »

Liu-pou raconta en détail à Wang-yun tout ce qui s’était passé.

« Venez chez moi, lui dit Wang-yun, afin que nous causions à loisir. »

Liu-pou le suivit. Wang-yun pria Liu--