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au jeune homme. Ensuite, il alla prendre une couverture sur le lit de Lieou-fang, l’en enveloppa soigneusement, et quand la nuit fut venue, il le fit coucher dans la chambre de son fils.
Le lendemain matin, Lieou vint de bonne heure savoir des nouvelles du malade. Le jeune homme avait déjà repris ses forces et se sentait parfaitement rétabli. Il se leva sur son séant, et se disposait à descendre du lit, pour se prosterner devant Lieou et lui témoigner sa reconnaissance, mais celui-ci, le retenant : « Restez tranquille, lui dit-il ; vous avez encore besoin de garder le lit et de soigner votre santé. »
Le jeune homme leva sa tête de dessus l’oreiller, et, saluant Lieou d’un air ému : « Monsieur, dit-il, votre serviteur était à